Chute du soir, pourquoi m'asseoir? mdr (Pv_ Juju)

Un matin si parfait, un matin si beau et si chaud, et ben non, ça c’était trop rêvé pour en avoir un !!! Loin de ce soleil tant envoûtant, loin des maisons qui étaient encore endormies sous la chaleur du soleil ou des plages se tenaient quoi ? Et ben Poudlard!!
En effet, il ne faisait plus si chaud que ça et l’hiver s’annonçait bientôt après cette rentrée à Poudlard. Heureusement, pour son bonheur, Eileen n’avait croisé aucunes de ses cousines ce matin là. Après un déjeuner en vitesse et quelques cours, une journée plutôt banale malgré les remarques que la jeune fille avait eut en pleine figure, la jeune Eileen rejoignait le parc pour une fin de journée moins studieuse.

Pour un peu, la jeune fille aurait glissé dans l’école dans une honte totale pour la même raison, elle était détestée des Lafois et donc de certains élèves qui, malheureusement traînaient dans le coin. Quoique, en y repensant, Eileen était tranquille de savoir que personne ne restait dans le parc, encore moins là où elle allait ! L’agressivité de tant de Poudlardiens acharnés contre Eileen, c’était décourageant, elle en arriver même à se suggérer d’arrêter net de travailler ici !!
Bon, en soi, Eileen savait qu’elle n’était pas la seule à être détestée de ces Lafois, mais peut-être la seule de la famille ?

Arrivée au parc, Eileen en avait la ferme intension, demain elle ne ferait plus rien en cours, elle ne participerait plus et resterait dans son coin ! Et dire que cela faisait deux ans que son jumeau avait déjà abandonné l’affaire et tourner autour du mal…
Eileen n’en pouvait plus, c’était horrible de voir que son frère tournait autour du mal juste parce-que leurs parents n’étaient plus ici, c’était trop dur ! Trop de rejets, ça lui manquait tant ces jours partagés avec lui… Et cela faisait trop longtemps qu’Eileen ne l’avait pas recroisé ! Ces vacances, elle ne l’avait pas vu, ou peu qu’elle s’en souvienne.

La voilà encore une fois envoûtée par ses pensées, son esprit déconnecté de la terre la transportant dans je ne sais quelle galaxie ! Un souffle venait pousser ses cheveux aux vent, sa main les replacer d’aussi tôt et la jeune fille se retrouvait assise sur les fesses, ayant trébucher sur une branche du sol qu’elle n’avait pas remarquer ! Cette fois c’était sur, elle était vraiment la plus maladroite ! Le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne savait pas où elle semblait avoir le plus mal.. Ou bien au genou droit tout juste égratignés, au poignet gauche qui s’était retourné sous un « crac » sonore, ou encore sa cheville qui y était restée…
Mais non, elle n’avait pas un pied en moins voyons, il était resté coincé sous cette branche fixait au sol, qu’Eileen n’arrivait ni à déplacer ni à soulever ! Trop lourde, trop grosse, impossible de l’arracher non plus, Eileen était faite prisonnière depuis tout juste dix minutes, mais il en semblait plus long…

La jeune fille était habituée à ce genre de chose, mais sa cheville étant très mal placé, elle ne pouvait pas la retirer non plus, et la douleur lui contre indiquer cette volonté ! Il n’y avait plus qu’une chose à espérer : que quelqu’un vienne ! Et c’était bien l’une des rares fois où Eileen éclater en sanglot, à seize ans elle n’aimait vraiment pas ce genre de chose, et la voilà presque en train de pleurer…

Merveille des merveilles. Toi, qui de ta grandeur, surplombe tout. Maitre de l'univers, éclatant de ta beauté, nous te vénérons par moments et te détestons à d'autres. Inébranlable, tu nous illumines de joie, rien que par ta simple, douce et chaude présence. Lunatique et joueur, le monde est à ta merci et nous sommes tes esclaves. Roi adoré ou tyran, les deux masques te vont à ravir, seul ta supériorité et ton charisme sont indiscutables. Astre du jour éblouit-moi de ton humble venue. Sillonne les cieux sans jamais te cacher. Impose-toi en ces lieux, et réchauffe nos corps et nos âmes, si froid et triste lorsque tu disparais sans crier garde. Que la générosité soit maintenant ton vice le plus secret, partage tes bienfaits tel le Christ donnant à ses apôtres. Notre supplice et nos prières ne te font-ils aucun effet? Chasse ce voile brumeux qui nous glace le sang et assombrit nos pensées. Réveil notre bonheur et nos désirs, éteint depuis ton abandon. Orphelin de cœur, nous errons sans but, remplit de désespoir, n'attendant plus que le jour de ton retour. Nos corps recouvert au fil des jours, de plus en plus d'épaisseur, comme si toi seul, avait le pouvoir de nous dévêtir. Tu as peu à peu délaissé ton trône étant sur qu'au moment venu tu le retrouverais comme toujours. Tel est le cycle infernal dont tu fais partit. Le pacte que tu as consolidé avec mère nature, t'oblige à fuir pendant quelques mois ta royauté, au bonheur des uns comme au malheur des autres.

Aujourd'hui l'heure pour toi semble être venue d'abdiquer une nouvelle fois, ou iras-tu,seul ignorant tout ceux que tu as délaissés? Prépareras tu cette résurrection tant attendu, ou bien te délecte-tu de l'impatience et de désir dont tu es l'objet? Regarde nous pas à pas entrer dans cette froideur qui es inévitable. Quel triste vision, s'offre à nous lorsque nos yeux s'élève très haut, et que ton absence nous transperce le cœur. De multiples moutons, sombres et grincheux ont prit ta place, le bleu dans lequel tu te baignait avec aisance c'est lui aussi éteint. Sa teinte pâle et angoissante révèle son mal-être lorsqu'il est dépourvu de ton énergie. Ici bas l'ambiance est maussade, de temps à autres, une petite brise balaye tout ce qui se trouve sur son passage, se croyant désormais aux commandes les vents d'ici et d'ailleurs s'amusent à siffler aux oreilles de ces pauvres humains appauvries. S'engouffrant partout, décoiffant les belles dames, poussant contre leur grès les plus minces. Si le temps qu'il fait n'avait pas été le centre de toutes les préoccupations, on aurait pu assimiler ceci à une vague de terreur. Pas le centre de toutes les préoccupations..., c'était beaucoup s'avancer en y pensant. Quoi de plus banale que de se plaindre de la première chose qui nous vienne à l'esprit! Le petit jaune et ses amis se trouvent bien souvent, malheureusement à dire vrai, au centre des discutions. Rien de bien alarmant soit dit en passant, mais certainement, curieux, la chose était rentrée dans les mœurs, sujet qui touche et fait parler tout le monde, quoi de mieux pour entamer un brève échange avec un inconnu?

Tout ceci ne l'affectait pas encore, la douce chaleur d'été était encore en elle, persistant à ne pas vouloir lui tourner le dos, malgré un rafraichissement visible depuis quelques semaines. Evitant de se rendre hors du château, ne voulant pas faire face à la réalité, Juliette n'avait pointé le bout de son nez dehors, que pour se rendre aux cours de botanique. Ce jours là, elle du affronter la vilaine brise qui sévissait depuis quelques temps, crispée, sous son mince uniforme d'été, le jeu en valait la chandelle, la botanique était l'une de ses matière principale cette année, elle devait redoubler d'attention et d'assiduité. La journée se poursuivit sans grand encombre, aucun Summers n'avait affecté son champ de vision, s'était donc une très bonne journée qui se terminait. La grande salle bruyante à souhait comme à son habitude commençait peu à peu à se vider, jetant un coup d'œil au plafond, Juliette vit que le temps n'avait pas retrouver sa clarté tant convoitée. En résumant leur journée de cours, les gryffondors, firent rappeler à la jeune préfète étourdit, qu'elle avait oublié son bouquin dans la serre de botanique ou elle s'était rendue quelques heures auparavant. L'air désespérée, le jeune fille se leva d'un bond en saluant la tablé, elle devait à tout prix récupérer le livre, pour pouvoir écrire sa dissertation sur les antidotes de deuxième groupe. Resserrant contre elle sa cape de sorcière elle traversa le hall, puis descendit dans le parc, jusqu'à la serre numéro 4, par chance celle ci était ouverte.

Après avoir récupérer le précieux bouquin, elle se hâta de rejoindre le château. En passant près d'un arbre, elle sursauta, en voyant qu'elle n'était pas seule, une jeune fille se trouvait là accroupi dos à elle, se tortillant légèrement. Juliette s'approcha doucement.

- Sa va? Qu'est ce qui t'arrive?

Sa attendre la moindre réponse, elle brandit sa baguette, et un éclair bleuté en jaillit, aussitôt la racine qui retenait prisonnier le pied de la jeune fille, se cassa en deux, et libéra son emprise. La gryffondor s'accroupit, le regard embué de larme de la jeune fille, témoignait d'une quelconque douleur.

- Tu es blessées autre part? Es ce que tu peux te lever je vais t'accompagner à l'infirmerie!